Ton parcours motard ?

Permis en poche en 2004, j’ai parcouru environ 90 000km depuis.
Tout d’abord en Virago parce qu’elle traînait dans un garage. C’était déjà chouette de me la prêter en attendant d’avoir la mienne, mais je n’ai pas eu un très grand « penchant » pour elle, alors je l’ai rangée aussi discrètement que possible. Puis j’ai fait mes armes sur un Bandit 650 qui m’a vraiment appris à conduire, il m’a démontré qu’on pouvait « pencher ». Comme j’ai eu envie d’un peu plus de pêche, j’ai ensuite opté pour le Bandit 1200. On peut dire que c’est à partir de là que j’ai vraiment commencé à découvrir la moto, son monde, son mode de vie, le plaisir de voyager un peu aussi.
Beaucoup en montagne grâce au groupe avec lequel je roule, l’émulation m’a donné envie d’aller plus loin… jusqu’aux hivernales. J’ai compris que désormais, je voulais rouler plus loin et plus longtemps, j’ai donc cherché une moto mieux équipée et plus confortable. J’ai testé le K1200GT qui était bien, mais pas top pour les routes des cols. Du coup, j’ai basculé sur la Moto Guzzi Norge pour le confort et charmé par le bicylindre, mais très vite les pannes successives m’en ont vacciné. Les « chèvres » (trails) ne m’attiraient pas, mais à force de voir les copains en chevaucher, j’ai voulu essayer : tester c’était adopter, c’est ainsi qu’aujourd’hui je roule sur un V-Strom 1000.

J’ai eu quelques moments de flippe quand, par exemple, un camion m’a coupé la priorité et que ma roue est venue saluer sa carrosserie. Un moment d’inconscience aussi quand, sur l’autoroute, j’ai déboîté de derrière un camion à vive allure (non homologuée par la maréchaussée) et que, stupeur, sur la voie de gauche ils étaient tous arrêtés à cause d’un bouchon. Freinage d’urgence, heureusement l’espace entre la file de gauche et la barrière de sécurité m’a permis de créer une file supplémentaire car ma moto ne s’est stoppée qu’après avoir dépassé la 4ème voiture !!! Depuis, je sais que sur l’autoroute ça ne roule pas toujours et qu’un camion cache la vue. Moins angoissant mais non moins mémorable : dans le pré des Mille Vaches, petite glissade latérale… Tout ceci m’a amené à comprendre qu’on n’est pas seul sur la route… et que dans les champs, il y a des bouses !

Pourquoi es-tu venu à la Casim ?

J’étais favorable à la formation parce qu’on a toujours besoin d’apprendre et/ou d’entretenir ses capacités. Suivre ma chérie et les copains a fini de me décider.

Que t’a-t-elle apporté ?

J’y ai trouvé du perfectionnement adapté au niveau de chacun, personnalisé grâce à une grande écoute et l’évolution possible des exercices.

Pourquoi te réinscrire ?

Pour continuer d’apprendre et de partager. Également parce que c’est une belle initiative et continuer d’être CASIMir, c’est soutenir un bel esprit.

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