1)Ton parcours motard ?

Ça a sans doute commencé en Guadeloupe : quand j’étais enfant, j’étais épaté par les motocyclistes qui encadraient les courses cyclistes, c’était très inhabituel, un événement. Puis mon voisin avait également une moto et je la regardais avec envie. Finalement, à l’âge adulte, d’autres projets ont retardé mon rêve d’enfance. Aujourd’hui, je pense que c’était aussi bien ainsi: attendre de prendre un peu de maturité, mais aussi acquérir l’expérience de la route, d’abord en voiture et en camion, qui m’ont appris l’art de l’anticipation si cruciale en deux roues.

Je ne suis pas issu d’une famille de motards. En 2014, je suis le premier à obtenir ce permis. Et à présent mon frère m’a suivi dans cette passion.

Je suis encore un jeune permis, mais depuis deux ans; je roule environ 10.000 km/an, aussi bien pour aller au travail que le week-end pour partir en balade.

Mon Bandit 650 a été ma première moto, elle est nickel pour débuter: bien qu’un peu lourde elle se prend bien en main, elle peut tout faire, elle est une bonne école de conduite.

Comme je m’interroge sur quelle moto je roulerai ensuite, j’en ai essayé d’autres : la Z1000 SX est puissante, polyvalente et maniable, on sent qu’elle a des gènes de sportive ; la BM R1200 RS m’a permis de tester un premier flat, j’ai été surpris par sa très grande maniabilité ; et finalement la Tracer 900 m’a beaucoup plu pour sa grande maniabilité, sa position de conduite alliée à son moteur bien joueur, elle est devenue ma deuxième moto depuis très peu de temps!

Jusqu’à présent, ma seule mésaventure est l’oubli du bloque-disque: depuis, j’ai investi dans un cordon fluo « pense – intelligent ».

Pas de difficulté particulière, mais il faut dire que je suis plutôt prudent, j’essaie de me garder une marge de manœuvre par rapport à mes capacités, en cas de surprise.

A ce jour, mon voyage le plus remarquable a été le week-end Montagne avec la CASIM : quatre jours pour aller tâter de la route plus technique avec des épingles, du dévers et autres surprises animalières.

J’ai adoré sortir du train-train habituel, mais aussi l’ambiance, c’est vraiment un week-end riche en partage où on a plus le temps pour faire connaissance. Et maintenant, je rêve de retourner à la montagne.

Ce qui me plairait beaucoup, c’est partir à l’aventure dans des lieux comme l’Amérique du Sud, mais même sans partir si loin des destinations un peu « off road », sortir des sentiers battus, serait chouette.

2)Pourquoi es-tu venu à la Casim ?

Au bout d’un an de roulage en solitaire, le temps d’apprendre un peu la maîtrise de ma machine, j’avais envie de trouver des gens avec qui rouler en groupe, pour partager ma passion. Quand j’ai trouvé sur le Net la CASIM qui proposait des balades et que j’ai découvert qu’en plus, elle proposait aussi du perfectionnement, j’ai su que c’était pour moi.

3)Que t’a-t-elle apporté ?

Je suis un jeune permis. Alors pouvoir rouler en groupe, c’est le partage d’une passion commune, mais aussi l’opportunité de rouler plus longtemps, plus loin et de découvrir des lieux que je n’aurais pas trouvé seul. Ça c’est ce que je cherchais et ai trouvé au début, mais les ateliers de perfectionnement me permettent une meilleure connaissance des capacités de ma machine et du pilote que je suis. C’est le cas avec tous les CPM, mais l’atelier virages sur le circuit de sécurité de Haute-Saintonge est édifiant. Là, on a une occasion fabuleuse de découvrir ce qu’on peut faire, comment le faire et en toute sécurité.

La CASIM, c’est vraiment un accélérateur en années d’expérience. Combien de temps et surtout combien de mésaventure m’aurait-il fallu pour apprendre tout seul ce que j’ai découvert grâce à cette asso ? La transmission des plus aguerris est un atout indéniable.

4)Pourquoi te réinscrire ?

Pour l’ambiance déjà ! J’aime y retrouver un public très hétérogène : des hommes, des femmes, jeunes permis ou plus aguerris, toutes sortes de motos…

toutes ces expériences différentes qui font la richesse de cette association.

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