Ton parcours motard ?

Premier deux-roues, une « bleue » MBK … super mobylette avec laquelle j’ai parcouru les routes des Landes, du Gers, et du Pays Basque à la vitesse folle de 45 km /h.
Permis 125 en 1985, j’achète une Honda 125CM. Je n’ai jamais réussi à m’en séparer : 30 ans après, elle roule toujours même si cette grand-mère est plus souvent en panne qu’en état de marche.
En 2012, coup de folie, je passe mon permis gros cube et choisis une R1200R avec laquelle je fais mes classes (32000 km) et comme souvent femme varie, depuis quelques semaines je roule en 1200GS.
Dans mon parcours, finalement peu de mésaventures et jamais très graves. La dernière en date étant une belle glissade sur une plaque de gasoil (de nuit et sous la pluie) avec la R1200R. Mon flat m’a bien protégé, aucun dégât en dehors de mon égo et de mes fesses (car je suis tombée dessus en me relevant tellement c’était glissant).
Des frayeurs, bien sûr, comme tout le monde, mais je suis plutôt adepte d’une conduite « parano » dans mes déplacements quotidiens et j’évite toute
prise de risque. Ces bonnes résolutions s’estompent un peu dès que je suis en montagne, car j’adore entendre le moteur ronfler un peu plus dans les
virages.
Pour l’instant, pas de grands voyages prévus, mais j’y travaille … Dès que j’aurai le temps et surtout le niveau, je compte bien aller faire un peu de
hors piste dans des pays lointains.

Pourquoi es-tu venu(e) à la Casim ?

Dès que j’ai été « lâchée » sur la route après le permis gros cube, je me suis rendue compte que je savais déplacer la moto, mais en aucun cas la «piloter». Mon objectif a tout de suite été de trouver un moyen d’acquérir un maximum d’expérience et d’aisance en un minimum de temps pour traverser au plus vite cette phase critique du motard débutant.
J’ai donc lu différents ouvrages, discuté avec des motards aguerris, fureté sur le net pour essayer de trouver des infos, jusqu’à ce que je tombe sur le site de Fabien … OVNI sur le net, ce site était clair, détaillé, précis. Le gars qui le rédigeait ne pouvait être qu’un bon, et comme par chance, il créait une CASIM en Gironde, ça devenait une évidence de faire le déplacement.

Que t’a-t-elle apporté ?

Ce que je venais chercher, l’aisance technique qui me permet aujourd’hui de «piloter» sereinement, même si j’ai encore beaucoup de progrès à faire.
En prime, des trouilles et des challenges mémorables, de gros fous rires et des liens d’amitié à la hauteur des obstacles surmontés.

Et une question bonus pour la première Formatrice à la CASIM33:

Pourquoi être devenu « encadrant/formateur »?

Du C pour chaîne au T de transmission, il n’y a qu’un pas (même si perso je
préfère les cardans) et si en plus le A vient s’en mêler, alors vous devenez formateur(trice) à la Chaîne d’Amitié pour l’information et la sécurité des motards sans trop vous poser de question.

Laisser un commentaire