Ton parcours motard ?

Je rêve de faire de la moto depuis que je suis gamin.
Mais j’ai passé mon permis seulement quand j’en ai eu les moyens, à 23 ans.
Ma première monture est une SV 650 de 2001, payée avec toutes mes économies de l’époque. J’adore cette moto, je l’ai toujours et malgré ses 85.000 km, Suzette est en super forme et me fait toujours le même effet qu’au premier jour.
Conscient de mes limites, j’ai choisi de participer à un stage AFDM un peu plus d’un an après mon permis. Celui-ci a été un véritable déclic et m’a donné envie d’en savoir plus sur les techniques de conduite d’une moto. C’est ainsi que je me suis tourné vers le trial en 2005, tout en continuant à rouler sur route.
Les week-ends passés au guidon d’une Scorpa SY 250 continuent à m’être très
profitables sur route, même si mon niveau en trial n’est pas vraiment reluisant. J’en viens à penser que tout le monde devrait commencer la pratique de la moto par le trial, avant de passer sur une moto de route.
D’abord comprendre et ensuite apprendre. En toute logique j’ai essayé la piste, avec ma SV 650. Puis, fin 2009, je me suis offert la bécane de mes rêves : une Buell 1125 CR. La Bestiole, entre deux de ses caprices, m’a déjà transporté dans les Pyrénées, en Allemagne, en Dordogne à maintes reprises, mais aussi sur piste…
Toujours dans l’optique de découvrir et d’apprendre, je pratique très occasionnellement l’enduro. J’aime bien goûter un peu à tout. Prochaine étape : le supermotard, pourquoi pas ?

Pourquoi es-tu venu(e) à la Casim ?

J’en ai entendu parler début 2012 sur un forum de motards girondins, dont beaucoup de membres sont devenus mes amis.
Fabien L., qui allait devenir notre futur président fondateur, fraîchement débarqué en Gironde, souhaitait y créer une Casim. La présentation de son projet m’a beaucoup intéressé, surtout l’idée que des motards se forment puis à leur tour transmettent leurs connaissances à d’autres motards. Et ainsi de suite. C’est comme cela que je me suis retrouvé à faire partie de l’équipe des membres fondateurs.
Je pense qu’il faut toujours chercher à s’améliorer. C’est ce que j’attendais et continue à attendre de la Casim. Tout en se faisant plaisir et sans se prendre la tête.

Que t’a-t-elle apporté ?

De nouvelles amitiés, qui partagent le même plaisir de la pratique de la moto et l’envie constante d’en maîtriser la conduite en sécurité sous ses différents aspects.
Des progrès aussi, dans ma propre conduite.
Et l’envie furieuse de me documenter afin de comprendre tous les phénomènes physiques et humains pouvant influencer la conduite d’une moto. J’avais en effet remarqué que les formateurs moto que j’ai rencontré donnent des instructions en fonction de leur parcours motard, instructions qui vont parfois jusqu’à contredire celles de leurs collègues. Pourquoi ? Sont-ce des préjugés issus de leur formation qu’ils transmettent malgré eux à leurs élèves ? Ou bien une incompréhension des phénomènes physiques ou humains intervenant dans la conduite d’une moto ? Pour en avoir le cœur net, rien ne vaut un retour aux sources.
Je pense avoir commencé à me forger ma propre opinion, sur la façon dont fonctionne une moto, l’esprit et le corps humain, et comment relier le tout ensemble.

Une dernière question à notre Responsable Formation:

Pourquoi être devenu « encadrant/formateur »?

Pourquoi encadrant ? Parce que la Casim est animée par des bénévoles. Et plus nombreux nous serons, plus facile et simple ce sera pour chacun et tous.
Pourquoi formateur ? Pour transmettre, bien évidemment, et aussi développer ma pédagogie. Et je dois avouer que la satisfaction de voir un stagiaire réussir à exécuter une manœuvre est aussi intense que de la réussir soi-même.

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