Ton parcours motard?
Plus jeune je n’avais jamais eu l’idée de faire de la moto, c’est en découvrant la place de passagère d’un copain motard que j’ai attrapé le virus. En le quittant je m’étais dis que si un jour je remontais sur une moto ce serait au guidon ou rien du tout. En 1999 j’ai passé mon permis gros cube en même temps que mon ex-mari : un projet commun. Les projets familiaux ont repoussé cette pratique alors il n’y a que 4 ans que je m’y suis remise pour de vrai.
En moyenne 5000 kilomètres par an.
J’ai eu un 600 Diversion N, CB 500, CBF600S, des choix économiques et ergonomiques, ce que je pensais pouvoir conduire, du moins que je pouvais espérer que ce soit moi qui les conduisent et non l’inverse. En montagne je préférais le 600 Diversion mais dans l’ensemble j’aime mieux le CBF600S ce qui est logique puisqu’il est plus récent, caréné et dispose d’ABS et autre aides à la conduite.
J’ai faillit mourir en montagne avec le Diversion, dans une épingle, je suis arrivée un peu trop optimiste, dans l’euphorie du groupe, jusqu’au moment du « merde-merde-merde », à choisir entre piler ou coucher la moto j’ai choisi la deuxième solution. C’était assez effrayant… mais heureusement l’équipement (emprunté la veille!) m’a éviter des blessures graves.
Globalement ce qui reste pour moi compliqué sont les manœuvres à l’arrêt si bien que tous ces déplacements prétendument plus simple en moto ne le sont pas pour moi (en ville).
J’ai eu le plaisir d’aller un certains nombre de fois en Dordogne et dans les Pyrénées : mon plus grand fun. J’espère un jour pouvoir aller découvrir la Corse ou le Cap Nord.
Pourquoi es-tu venu(e) à la Casim ?
Je l’ai connu grâce aux OVESiens qui en parlaient puis à un couple d’amis qui m’en ont parlé.
Ça m’a semblé un bon moyen de me perfectionner, de retrouver des bonnes bases, des balades mais aussi mes amis qui y étaient déjà adhérents.
Que t’a-t-elle apportée ?
Plus de confiance dans mes capacités, j’ai fais des exercices que je ne pensais pas pouvoir faire. Voir la sortie de groupe sous un autre angle. Rencontrer d’autres personnes avec qui on peut échanger sur nos/leur difficultés sans en rougir.