Quel est ton parcours motard ?
La moto pour moi, c’est d’abord une histoire d’opportunité.
D’abord en 1981, un copain voulait acheter un 125 à deux. J’habitais à Paris, c’était pratique. A l’époque, le permis voiture suffisait à autoriser cette pratique sans aucune formation. Évidemment j’ai eu quelques chutes, notamment à cause des gravillons. Ça m’a pas empêché de parcourir Paris- Tarbes avec cette machine !
J’avais bien l’idée qu’un jour, je passerais le permis gros cube. Ce qui a précipité les choses c’est l’opportunité d’acheter un Z 650 C4 (la plus jolie : noire, anthracite et grise) que mon collègue me
proposait de me vendre. En 1982, permis gros cube donc !
Le Z 650 C4 est ma moto préférée, d’abord parce qu’elle a été ma première et c’est toujours de celle-ci qu’on se souvient le mieux, c’est elle qui te procure tes premiers frissons. En plus à l’époque
c’était la meilleure moto du marché. C’est avec elle que j’ai fait mes premiers grands voyages. Et aussi mon premier gadin : une GTI a déboîté juste devant mon nez… RIP belle Z 650, heureusement pour moi, je n’ai eu que quelques blessures sans gravité (hormis la perte de quelques neurones, vous diront certains potes !).
J’ai beaucoup roulé pendant les dix premières années quand j’étais à Paris. Puis ça a été plus épisodique pour reprendre très assidûment il y a dix ans.
J’ai eu un trois-cylindres, c’était un Yamaha 750 XS, un GS 750 aussi et aujourd’hui, je roule avec le Bandit 1200 ou avec la GSX 1250 FA.
Environ 15.000 km par an, surtout le week end ou sur des séjours d’une semaine un peu partout en France et un peu en Espagne… surtout en montagne.
Pourquoi es-tu venu(e) à la Casim ?
Au lancement de l’antenne girondine, j’en entendais « parler » sur un forum moto. Je me suis tout de suite dit que ça m’intéressait, mais à ce moment-là, je n’avais pas de temps à y consacrer. Je n’ai donc rejoint les rangs de la CASIM qu’à sa deuxième saison : je me suis libéré pour !
Rouler en groupe m’a permis de me rendre compte que rouler beaucoup et depuis longtemps ne suffisait pas, qu’on a toujours besoin de se perfectionner pour être plus performant, plus en sécurité, pour ne pas s’endormir sur ses lauriers.
Que t’a-t-elle apporté ?
Rencontrer des gens qui ont la même démarche que moi : se remettre en question pour plus de sécurité. Elle m’a apporté une meilleure sensibilisation aux risques et donc à la sécurité, la mienne et celle des autres. Elle m’a permis de pouvoir avoir soit confirmation des choses que je faisais correctement, soit des trucs et astuces pour y parvenir, et ce de la part de personnes qui savent de quoi ils parlent, qui ont réfléchi à la question. Même si j’ai encore une marge de progression, elle m’a permis d’être plus à l’aise en maniabilité à allure lente.
Pourquoi te réinscrire ?
Parce qu’on a jamais fini de progresser !
Pourquoi t’investir dans cette association ?
J’ai passé de nombreuses années comme moniteur d’athlétisme, donc j’ai sûrement un goût à la fois pour le monde associatif, mais aussi pour la pédagogie, transmettre. Par principe donc, pour partager mon expérience. Si je peux aider les autres à rouler plus en sécurité, c’est chouette.
En devenant Aide-Formateur, j’ai aussi l’objectif de motiver les stagiaires à passer le VISA (évaluation des acquis) parce que je suis convaincu que c’est la meilleure façon pour un stagiaire de remercier
les formateurs pour leur temps et leur énergie qu’ils consacrent aux adhérents.
Montrer qu’on accorde la même importance à la sécurité, au perfectionnement, à la CASIM donc ! En plus, c’est le meilleur moyen d’évaluer sa progression, le chemin parcouru et celui qui reste à faire…