Quel est ton parcours motard ?
Le deux-roues, c’est déjà quand j’étais gamin, toute la journée en vélo avec la bande de copains dans le quartier. Adolescent, j’empruntais la « mob ‘ » bleue de Papa puis, comme une évidence, le 125 à 16 ans. A ce moment-là, il suffisait de passer le code, mais pas de pratique. Dès la majorité, en 1978, le permis gros cube en accéléré sur une 400 Four Honda. Une formalité après 2 ans de 125 ! Un Z 650 Kawa pour ma première moto, j’ai dû faire 70.000 km avec, normal c’était mon seul mode de locomotion. Ce n’est que trois ans plus tard que j’ai dû me rendre à l’évidence : pour le travail quelquefois, il est nécessaire d’avoir le permis voiture.
J’ai eu ensuite un XT 500 avant de faire une pause « enfants en bas âge » : durant quatre ans, pas de moto.
Reprise avec un 600 Bandit, classique, mais pas assez puissant à mon goût. Alors j’ai testé le 600 Fazer, mais je l’ai trouvé encore pas assez « sport ». C’est alors que j’ai eu mon premier 800 VFR (rouge) puis un second (blanc). Rouler n’étant pas la seule chose qui m’attire dans la moto, mais aussi la belle mécanique, mettre les mains dedans. A présent, j’ai aussi deux Z 650 anciens qui attendent que mes finances me permettent de les restaurer. Je bichonne aussi un « vieux » Kawa GPZ1100Zx de 1983, 120 ch. d’origine !
Au nombre d’années et de kilomètres parcourus, j’ai eu la chance de ne connaître que peu de déconvenues en moto, mais tout de même.
– Une chute à basse vitesse en 125 avec une passagère : dans un virage, la roue avant a décroché.
– A un feu rouge, pour une fois je me range sagement sans faire de remontée de file, la voiture qui me suit ne s’arrête pas et me rentre dedans. Je ressens une grosse douleur et me souviens d’avoir craint que le foie soit touché, que ce soit grave, mais je n’avais « que » 2 côtes cassées.
– Dernièrement, à un stop, une voiture me coupe la route. Sûrement grâce à ma longue expérience et aux exercices maintes fois répétés à la CASIM, tel un toréador, à l’instinct, je l’esquive mais de peu. J’admets avoir été très fâché ,alors je n’ai pu m’empêcher de faire demi-tour pour rattraper ce conducteur qui n’a pas regardé une dernière fois sur sa gauche. Sermonné vertement, l’automobiliste, après avoir difficilement admis que je ne roulais pas vite pour justifier son manque d’attention, a fini par s’excuser.
Pour ce qui est des voyages, je me suis beaucoup « promené », un peu partout en France et un peu en Espagne et en Italie aussi, beaucoup en montagne. En moyenne, environ 15 000 km/an uniquement en loisirs. Pas de trajet domicile/boulot.
Ça peut paraître surprenant, mais il y a une chose que je voudrais faire un jour, c’est la route 66 avec Harley et blouson à franges, pour vivre le mythe.
Pourquoi es-tu venu à la Casim 33 ?
Avec l’asso du PRM33 de Franck Lalanne il y a quelques années, j’étais déjà intéressé par les notions de sécurité, de perfectionnement et de transmission. C’est d’ailleurs lui qui m’avait indiqué la création de la CASIM 33. Dans ma vie de motard, j’ai vu et je vois trop souvent des risques pris par méconnaissance. J’ai toujours pensé qu’il était nécessaire de sans cesse entretenir et améliorer sa conduite. En venant à la CASIM, je cherchais dans un premier temps ce perfectionnement pour moi, mais en sachant déjà que j’aimerais participer ensuite à cette transmission, redonner ce qu’on m’aura apporté.
Que t’a-t-elle apporté ?
Elle m’a permis de corriger mes mauvaises habitudes, ou mauvaises positions.
Pourquoi te réinscrire ?
Pour l’ambiance !
Pourquoi t’investir dans cette asso ?
Dans d’autres domaines aussi, j’ai l’esprit associatif, c’est-à-dire que je pense que les assos sont utiles, voire nécessaires. Il faut des gens pour faire fonctionner une association et la rendre pérenne, il appartient à chacun de les soutenir, pourquoi pas moi alors ? Si par ma modeste contribution j’aide, j’en suis content.