1) Ton parcours motard ?

J’ai obtenu mon permis moto en 2010… non sans mal ! Dès la première heure de cours la monitrice m’a dit « La moto c’est pas fait pour toi, contente toi d’un 125 ! ». Le moins qu’on puisse dire c’est que je n’étais pas très soutenue et la solidarité féminine totalement absente du programme. Heureusement, le soutien d’un proche m’a poussée à continuer et j’ai su qu’il avait raison quand j’ai eu l’opportunité de découvrir un autre moniteur ; ce fut une vraie révélation, finalement il était peut-être possible que je devienne une motarde ?!

Puis j’ai dû patienter 8 mois après mon permis pour avoir mon GSR. Pas simple du tout de s’y remettre, je me souviens que j’étais flippée quand je voyais un feu rouge, j’allais devoir m’arrêter, ne pas tomber, repartir, ne pas tomber… il faut dire que j’ai essuyé ma première chute à l’arrêt dans mes 15 premiers jours, ça ne donne pas vraiment confiance. J’avais vraiment l’impression, malgré mon permis, que c’était ma moto qui décidait.

Mon premier « accident » (pas à l’arrêt 😉 ), je ne roulais pas à plus de 10 km/h quand une voiture devant moi a profité que je saluais un motard pour piler juste devant moi. Une chute sans gravité, seulement rageuse d’avoir fait tomber ma Belle et un peu désolant de se dire que le motard en question ne s’est même pas arrêté pour m’aider… C’était bien la peine !

Le deuxième accident était plus impressionnant : je roulais à 70-80 km/h d’après le copain qui me suivait quand, dans une courbe, sans raison apparente, ma roue avant a décroché. J’avoue que le fait de ne pas pouvoir précisément identifier le problème aujourd’hui encore me hante un peu. J’aimerais mieux pouvoir me dire que j’ai fait une erreur, au moins je pourrais y remédier si ça se reproduit ! Mais avec le temps, je reprends confiance en moi, en ma moto. Et puis comme j’étais bien équipée, je n’ai eu droit qu’à des bleus et courbatures.

Jusqu’à présent j’ai dû parcourir environ 45 000 kms, un certain nombre de fois en montagne, qui est bien mon terrain de jeu favori. L’année 2012 a pour moi été l’année de la révélation. Après un affranchissement du « poids » de ma moto grâce à la CASIM,  j’ai découvert les joies du roulage en groupe et de l’entraide motarde grâce à des motards d’OVS dont Franck, Pichou et Max, qui m’ont transmis le déclic de la conduite en montagne, ce qui m’a permis de profiter pleinement de ma passion.

Mes envies ? Découvrir l’Espagne, le Portugal, la Corse, la Sardaigne… les paradis des motards quoi !

2) Pourquoi es-tu venu(e) à la Casim ?

J‘ai su que l’antenne girondine se montait grâce à Franck L., pour qui la transmission et le perfectionnement motard sont également une priorité. Du coup, cela semblait exactement ce que je cherchais pour continuer de progresser et espérer qu’un jour ce soit moi qui conduise ma moto et non l’inverse et surtout plus en sécurité.

3)Que t’a-t-elle apportée ?

Dès le premier CPM, c’était une révélation ! Elle m’a ensuite permis de progresser en toute simplicité, par quelques fondements indispensables à la conduite moto. La CASIM est un véritable lieu de partage et d’entraide. Bien entendu, elle m’a également apporté d’excellents moments avec des motards et motardes.

4)Pourquoi te réinscrire ?

Parce que c’est un entraînement continu qui rend pérenne la maîtrise.

5)Tu étais la Secrétaire et à présent l’une des Formatrice : Pourquoi t’investir dans cette asso ?

De là où je viens, je sais à quel point la CASIM m’a été profitable et donc le plaisir de participer à cette belle aventure de transmission est ma motivation : rendre à d’autres ce que j’ai pu avoir, n’est ce pas le fondement de la solidarité motarde ?!

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