Ton parcours motard ?
Mon premier 2RM était un 103SP orange. Devenue grande, à 16 ans, j’ai eu un scooter 80 qui m’a mené (avec mon petit frère comme passager) de Paris à Nice ! Après quelques années de permis voiture, la Poste m’a offert l’opportunité d’évoluer en 2RM avec un scooter 125 (jaune et bleu off course!). Bien qu’à l’époque il n’y avait aucune obligation de formation pour cet engin, mon employeur a tenu à nous offrir une base : mise sur béquille centrale + allumage de la machine et… « roule-ma-poule » ! Pendant ces 8 ans de roulage c’est là que je me suis fréquemment fait peur, en particulier en virage. Puis arrêt de cette pratique puisque j’ai changé de travail.
A 48 ans, par défit, pour me mesurer à mes frères motards, j’ai décidé de passer le permis. En fait je voulais arrêter de fumer et j’avais besoin d’un but à atteindre, d’une motivation : les sous de la cigarette basculeraient dans ce projet… et ça a très bien marché car aujourd’hui je ne fume plus ET j’ai obtenu mon permis en mars 2013 ! J’ai échangé un plaisir par un autre !
J’ai attendu juillet 2014 pour trouver la machine de mes rêves : un XJ6 Diversion S repeint en rouge. Depuis j’ai parcouru 16 000km.
Les virages restent encore ma difficulté, je dois encore me répéter les phases de la trajectoire de sécurité.
Mon projet de voyage c’est la Corse et le Massif Central… ça serait chouette de pouvoir partager ça avec mes frères !
Pourquoi es-tu venu(e) à la Casim ?
Après ma première sortie en groupe avec OVS, où j’ai très bien été encadrée, je me suis rendu compte que le permis n’était qu’un début de formation, qu’il fallait davantage. Juste après Griselda à lancé une sortie sur le même site et je me suis dit que c’était exactement pour moi.
J’y suis venue pour continuer de me perfectionner, surtout sur le point de patinage encore un peu compliqué pour moi. J’y suis venue chercher aussi la convivialité. M’obliger à être en groupe alors que je n’affectionne pas tellement la foule : je suis timide mais je me soigne !
Que t’a-t-elle apportée ?
Elle m’a apporté des rencontres bien sympathiques. Des outils et de la technique pour pratiquer la moto sur la route. Du plaisir à me lever le dimanche matin CASIM.
Je suis tellement touchée par l’aspect humain de cette aventure : des gens qui viennent donner de leur temps, de leur énergie pour d’autres gens dans ce monde si commerciale… c’est épatant !