1. Ton parcours motard?

Petit, j’étais le passager de mon père. Mais c’est au collège, quand on nous a fait passer un examen de code de la route sur des mobylettes, que j’ai ressenti l’appel de la poignée d’accélérateur, qui m’a bien plus intéressé que les feux rouges!

Vers 15 ans j’ai réussi à avoir un 50 cm3 Honda MTX, un petit trail avec lequel j’ai roulé sur routes et chemins.

Dès 17 ans, je réclamais une moto. Mes parents ont eu la riche idée de négocier: je passerais ce permis à 18 ans à condition d’obtenir une meilleure note au bac que ma sœur. Elle avait mis la barre assez haut mais, très motivé, je l’ai dépassé d’un point: ouf! J’obtiens donc

le précieux sésame à 18 ans, avant même le permis voiture, c’était en 1993.

En prime, je récupère la moto de mon père : une Honda XL 200 cm3.

Pas très longtemps après, je la délaisse pour un Kawasaki GPZ 500 S, plus adapté pour faire de la route, une bonne machine pour débuter. Elle a été ma première vraie moto.

Puis j’ai roulé brièvement sur un CB 500 durant quelques mois à peine puisqu’on me l’a volé.

Ce n’est qu’à partir de 2001 que je roule quasiment quotidiennement, durant trois ans et 45.000 km sur une Yamaha 600 Thundercat (une sorte de petite sportive à l’ancienne, c’est-à-dire relativement confortable). C’est aussi avec cette moto que j’ai fais mes premiers tours de roues sur circuit, de manière épisodique.

Puis je commets une erreur de casting avec une Honda VTR 1000 F, Firestorm de son petit nom. Son gros bicylindre n’était pas idéal du tout pour faire les trajets banlieue parisienne – Paris.

Au bout de 9.000 km, je lui préfère un Suzuki Bandit 650 S. Je la garde trois ans et parcours 15.000 km/an : elle est pratique pour mes trajets quotidiens en banlieue parisienne.

Parallèlement, je décide de faire de la piste de manière plus régulière, mais ça tourne court: les deux GSX-R 600 d’occasion que j’achète sont volées coup sur coup au bout de six mois chacune…

En 2008, je bascule chez BMW. D’abord, durant quatre ans, pour 12.000 à 15.000 km/an avec un R 1200 R.

En 2012, j’ai envie de venir au gros trail. Problème: je ne suis pas grand. Je trouve cependant une BMW R1200 GS de 2011, 4.000 km au compteur, avec amorto rabaissé et selle basse. Ça marche nickel. Mais rapidement, la garde au sol diminuée me gêne dans les virages et j’en profite pour remettre des amortos EMC avec débattement d’origine. Et nous formons ainsi un bon duo depuis plus de 60.000 km.

Depuis 2014, j’ai aussi un Kawasaki ZX6R pour faire un peu de piste.

Des mésaventures ? Oui, évidemment ! Heureusement rien de grave, je ne pense avoir gardé aucune séquelle… à moins que…

A mes débuts, j’ai eu beaucoup de chutes à l’arrêt, notamment avec le GPZ, qui avait en plus un frein arrière à tambour qui pouvait bloquer facilement, ajouté à mon manque d’expérience… J’ai eu aussi mon lot de gamelles dans les rond-points à cause du gasoil: classique! Et une chute à l’arrêt il y a quelque temps, ça m’a un peu étonné parce que ça faisait longtemps que ça ne m’était plus arrivé… mais à la perfection, nul n’est tenu, non?

Mon voyage qui m’a le plus marqué est sans aucun doute celui des 15 jours passés avec Fabien en 2010. Le tour de touuutes les Alpes (Suisse, Allemagne, Autriche, Italie, France), avec un pote, des routes de folie, des paysages et tout ça assez longtemps pour vraiment

décrocher du quotidien: génial!

Mais je crois qu’il en parle aussi dans son propre portrait.

J’aimerais bien parcourir l’Espagne et le Portugal en moto. Et aussi faire le tour de la mer Tyrrhénienne : Corse – Sardaigne – Sicile – Italie… reste juste à le planifier!

 

2. Pourquoi es-tu venu à la Casim?

Il y a plusieurs années (2009), Fabien fonde la CASIM 75, alors naturellement j’y viens, mais seulement pour les balades. Puis mes occupations m’en éloignent durant plusieurs années.

Et il y a deux ans, j’y retourne. La CASIM 75 s’est depuis scindée en 2 (la 77 et la 78). Je fais partie de la 78 et cette fois plutôt pour les ateliers : je voulais me motiver à faire de la moto autrement, sur des exercices qu’on ne pratique pas forcément tous les jours.

J’espérais aussi rencontrer des motards, n’en connaissant pas vraiment en Ile-de-France.

 

3. Que t’a-t-elle apportée?

Je me suis bien amélioré, surtout à basse vitesse grâce à la mania. Et puis j’ai rencontré des gens qui partagent ma passion.

Je compte passer le VISA 2 d’ici quelques semaines. Je pense que ça devrait le faire.

J’envisage ensuite le passage du CAMABC, pour le challenge. Je pense que là, ça va être une autre paire de manches… On verra bien…

 

Info de dernière minute : mon petit doigt m’a dit que notre ami a bien obtenu son VISA 2, il est même Major de sa promotion 2017 à la CASIM 78 : Bravo !

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