1) Ton parcours motard ?
A 47 ans, je commence avec une Honda CM 125 cc. A l’époque seulement avec le permis B, sans formation spécifique, je l’ai ramenée sur une remorque chez moi. C’est un copain motard qui m’apprend les rudiments et je m’entraîne dans mon jardin. Très vite, j’ai surtout l’impression d’avoir acheté une grosse mobylette : ce n’est ni performant, ni sécurisant. Elle se tord pour un rien, elle fait plutôt peur finalement. C’est pourquoi trois mois plus tard, je vais passer mon permis gros cube. Comme je suis très motivé, je ne trouve pas ce permis spécialement difficile. Roulant déjà en 125 régulièrement sur la route, je me concentre surtout sur la technique : le plateau. Je l’obtiens en 1992 et démarre cette nouvelle aventure en Yamaha 1100 Virago. J’aime le custom, mais dès qu’il pleut, la moindre flaque me « repeint » de la tête aux pieds. Après 25.000 km en deux ans, je passe au FJ 1200 pour être mieux protégé. Je la garde 19 ans et roule en moyenne 3.000 km par an. En 2015, j’essaie la FJR 1300 lors d’une balade avec le club moto de mon fils. Une machine, un moteur plus récent, les valises : pratique pour les séjours, plus de protection… depuis, je l’ai adoptée!
Durant toutes ces années de moto, comme tout le monde, j’ai eu des moments « oups », quelques freinages d’urgence et chutes à l’arrêt, mais rien de grave.
Le fait le plus marquant, c’est quand, avec la FJ 1200, je rentre un peu trop vite dans un virage, je mords l’herbe, alors la moto finit d’y aller et je me retrouve éjecté dans l’herbe. Comme je suis bien équipé, je n’ai pas eu de blessures.
Une autre fois, c’était dans un rond-point mouillé, j’ai glissé, j’ai pu rattraper ma moto, mais ça fait une belle piqûre de rappel !
Les voyages qui m’ont le plus marqués sont un séjour dans le Marais Poitevin et aussi un dans les Pyrénées, notamment le col de l’Aubisque.
Comme beaucoup de motards, je rêve de faire le tour de Corse.
2) Pourquoi es-tu venu à la Casim ?
Mon assurance, la Macif, m’a invité à participer à la journée Sécurité Routière de la préfecture de Gironde en mai dernier. Je suis venu faire la balade le matin et découvrir la CASIM 33 l’après-midi lors des ateliers de mania’. J’ai pu constater que je devais travailler ça parce qu’on perd trop vite ses réflexes qu’on utilise moins quand on roule sur route. C’est pourtant plus qu’utile, par exemple pour être plus à l’aise dans les demi-tours, et plus généralement à basse vitesse avec ma machine qui est
très lourde.
3) Que t’a-t-elle apporté ?
Déjà des progrès en mania à très basse vitesse et en virages aussi. J’ai gagné en sérénité, surtout quand je vais rouler avec le club moto de mon fils. Des techniques concrètes pour mieux me garer et ce genre de choses…