1)Ton parcours motard ?
Permis moto depuis 71 du siècle dernier, mais passionné de moto depuis que pour mes 12 ans on m’ait offert le solex du grand père, un 2200 complètement rincé. Alors que je n’y connaissais rien, je l’ai tout de suite démonté, gratté, nettoyé pièce par pièce et quand je l’ai remonté …………………il ne démarrait plus. J’ai pédalé jusqu’au concessionnaire Solex qui faisait aussi motobécane et j’y ai pris ma 1ère leçon de mécanique. A partir de là, toutes les semaines je fonçais acheter mon Moto-Revue, en noir et blanc imprimé sur du papier de mauvaise qualité et j’allais à l’atelier ‘Solex’ me faire expliquer tous les articles techniques.
Puis ce fut la période mobylette, modifications et autres gonflages en tout genre jusqu’à mon permis et ma 1ère vrai moto : une 250 morini settebello, un mono culbuté, que j’ai immédiatement équipé de bracelets, d’une poignée à tirage rapide et d’un sélecteur mono-branche. Avec lui j’ai écumé la Vallée de Chevreuse et les Veaux de Cernay (pour ceux qui connaissent). Toute une époque, avec une réglementation assez laxiste, des équipements de protection peu performants et fatalement des accidents souvent très graves.
Ensuite je suis passé sur des japonaises bien plus joueuses et puissantes, des anglaises prêtées par les copains, ha oui une 250 MZ aussi, un petit utilitaire bien pratique.
Une pause d’une dizaine d’année ; enfants, achat d’une maison, boulot très prenant, le grand classique quoi !
Et enfin reprise avec un 800VX, bien vite remplacé par une BMW R1100RS, que j’ai toujours. C’est mon bébé, cette moto je la connais sur le bout des doigts. Elle correspond en tout point à ce que j’attends d’une moto : grosse rouleuse, excellente tenue de route, suffisamment de punch, avec un ABS qui m’a sauvé la vie 2 ou 3 fois. Elle m’a permis de joindre l’utile (le boulot) à l‘agréable (les balades).
Elle fut accompagnée par un R1100R et un R1100RT. Cette dernière fait encore partie de mon parc moto. Pour l’instant elle est en cours de réfection avec ses 170.000kms, je lui refais une jeunesse.
Et la petite dernière est une Africa-Twin 1000CRF avec la boite robotisée. Suite à quelques chutes de jeunesse et la vieillerie qui s’installe, j’ai une main gauche de plus en plus récalcitrante et l’absence de levier d’embrayage ma facilite grandement la vie.
2)Pourquoi es-tu venu(e) à la Casim ?
Pour ma retraite je suis venu m’installer dans une région que j’adore, le Morbihan et tout naturellement je me suis adressé à mon ami google pour trouver des clubs ou des associations de motards du coin, histoire de faire des rencontres et des balades sympas entre gens de bonne compagnie. Et cette semaine là, la Casim56 faisait un CPM ( https://www.facebook.com/casim56sudbretagne/?fref=ts ). La salle de cours étant à 4 minutes de chez moi, je m’y suis rendu, curieux de voir ce que ces cours contenaient. Une équipe dynamique, manifestement compétente, des motards sympas, des élèves attentifs et un contenu pédagogique digne d’intérêt. Il n’en fallait pas plus pour que je reste. Essayer, c’est l’adopter, c’est ce que j’ai fait.
3)Que t’a t’elle apportée ?
Il faut bien comprendre que je suis un motard de l’ancienne génération. J’ai passé mon permis en faisant un aller et retour d’une centaine de mètres dans une rue, sous le regard plus ou moins attentif d’un inspecteur pressé d’en finir. Le plateau, la maniabilité lente, tourner en rond dans un cercle, etc … je n’avais jamais fait ça. Je me suis pris au jeu tout simplement. Je ne suis pas aussi doué que certains moniteurs, mais je me soigne et je m’applique.
4)Si tu es un ancien : Pourquoi te réinscrire ?
Pour moi, c’est une évidence. La CASIM m’a apporté des choses, mais moi aussi je peux en apporter à la CASIM. Ne serait-ce que mes connaissances en mécanique, mon expérience professionnelle de consultant et de chef de projet. Et bien entendu mon vécu de motard. L’ancien, quand il parle, des fois on l’écoute. 😉
5)Tu es Responsable CNIC : Pourquoi t’investir dans cette asso ?
Cette association porte des vraies valeurs caractérisées par les 2 premiers mots de son nom, à savoir, CHAÎNE et AMITIÉ. C’est devenu tellement rare et surfait de nos jours, que quand on les croise (ces valeurs) il ne faut surtout pas détourner son regard et au contraire les saisir à plein bras. Je crois en ces valeurs.
j’ai acquis un certain savoir faire professionnel. Maintenant que je suis en retraite, et comme tout retraité malgré un emploi du temps de ministre, je peux mettre ce savoir, cette expérience, au service de l’association, au service de la chaîne d’amitié. J’ai pris la responsabilité de la CNIC (Commission Nationale Informatique et Communication de la CASIM France) et la vice-présidence de l’association parce que j’ai des idées pour développer, faire connaître, déployer la CASIM. Nous avons la chance extraordinaire de disposer de moyens de communication efficaces, internet, les réseaux sociaux, etc. A nous de les utiliser pour nous faire connaître et reconnaître, pour asseoir notre crédibilité auprès des autorités, du grand public et des professionnels de la moto. Ça ne se fera pas en 6 mois, c’est un travail de longue haleine, démarré il y a des dizaines d’années par le fondateur Claude Boyé.
6)Si tu as un(e) passager(e) habituel(le): qu’en retire-t-il(elle)
Depuis un grave accident dans le métro parisien en 2009, ma passagère préférée, mon épouse, ne fait plus beaucoup de moto et je roule à 95% de mon temps en solo. Non pas que je rechigne à transporter quelqu’un mais tout simplement parce que l’occasion ne se présente pas souvent. Ce qui est dommage, car avec mon nouveau trail Africa-twin, pour le (la) passager(e) c’est grand confort assuré en toute sérénité.