1. Ton parcours motard?
La moto, je la découvre par des copains motards et ça me plaît bien. Je finis par me dire «pourquoi pas moi?».
Alors pour aller en ville, je choisis un scooter 125 qui me permet d’essayer le deux-roues, de confirmer mon envie avant de me lancer dans l’aventure du permis gros cube.
En 2014, je passe le cap et obtiens le sésame.
Je démarre avec un CB 500 X, une version trail de cette moto parfaite pour débuter. En un an, je parcours environ 4.500 kilomètres.
Comme je suis plutôt grand, le trail est bien adapté à ma morphologie. Mais surtout mon rêve de gamin, le Paris-Dakar, me dirige vers la mythique Africa Twin! Je trouve une superbe 650 qui fera mon bonheur et celui de ma passagère pendant environ 10.000 kilomètres. La suite logique fut l’achat de la dernière Africa 1000, encore plus apte au voyage, à la balade en duo et à la piste.
Ma plus grande frayeur ? En montagne, dans un village, je suis d’un peu trop près un camping-car quand il s’arrête pour laisser passer un camion dans un virage. Il recule… sur moi! Heureusement, j’ai le réflexe de klaxonner pour signifier ma présence avant qu’il ne me mette par terre!
Mes voyages les plus marquants? Deux comptent en particulier à mes yeux. Mon premier périple dans les Pyrénées après seulement six mois de permis : ce n’était pas très facile, mais beaucoup de plaisir avec les enchaînements de virages, les dénivelés et les paysages bien sûr!
La montagne, c’était une étape à franchir pour me permettre d’enlever certaines appréhensions. Il y a un «avant» et un «après» la montagne. Un voyage en Bretagne reste un super souvenir. Parce qu’il y a des paysages sublimes, mais surtout parce que c’est un plaisir que j’ai pu partager avec ma compagne.
Mes rêves? Le Laos et le Cambodge en moto avec ma compagne. C’est une région du globe qui nous attire beaucoup tous les deux, alors ce serait une très belle aventure à partager ensemble.
Et dans mes rêves les plus fous, je fais un raid dans le désert en Africa Twin… 1000, bien sûr… sur les traces du Dakar!
2. Pourquoi es-tu venu à la Casim?
Je tombe sur un flyer de la CASIM 33 chez Honda et tout de suite, je me dis que c’est une super idée. Je me suis vite rendu compte que les cours en moto-école nous préparent bien à passer le permis. Pour autant ensuite, je trouve qu’on est un peu lâchés dans la nature avec encore beaucoup de choses à apprendre encore. Après recherche, le fait est que j’avais bien du mal à trouver de la formation post-permis, sinon hors de prix….
J’avais envie d’aller plus loin dans l’apprentissage. En maniement à basse vitesse pour le côté ludique, mais aussi pour l’apprentissage des virages où j’ai le sentiment d’avoir des progrès à faire pour me sentir vraiment à l’aise.
Le flyer de la CASIM arrivait à pic!
3. Que t’a-t-elle apportée?
Une meilleure connaissance des mécanismes de la moto et de ce que je peux en faire. Seul, on n’ose pas tester. Ici, je suis guidé et ça me permet de repousser mes limites, de découvrir que grâce aux
explications précises, je progresse, j’augmente mes compétences pour plus de sécurité.
En plus, j’y ai trouvé une super convivialité. Un groupe de motards sans esprit de compétition, c’est complètement dans ma philosophie de la moto!
4. Kim, tu es sa passagère : qu’observes-tu depuis que ton pilote est devenu CASIMir?
Je trouve que sa conduite a gagné en assurance de manière générale, mais qu’il est surtout plus conscient des dangers de la route, que ce soit pour lui ou vis-à-vis de moi.