1. Ton parcours motard ?
Quand j’étais petite fille, mon oncle m’emmenait régulièrement à l’école sur sa moto trail et déjà j’aimais beaucoup ça. Je me disais « un jour peut-être… ».
Devenue adulte:, j’ai toujours eu des amis motards et continuais donc d’être passagère avec l’idée qu’il allait falloir que je me lance.
Quand j’ai rencontré mon mari, il venait juste d’obtenir son permis gros cube et je voyais bien que c’était pas si simple, mais il n’a pas eu besoin de me le dire deux fois, quand il m’a encouragé à prendre le guidon, je me suis précipitée à la moto-école.
Non sans appréhension tout de même car je n’avais aucune expérience du deux-roues : pas de 125 cc, pas de mobylette, …pas même de vélo ! C’est dire que c’était une sacrée aventure !
Si ma toute première heure s’est très bien passée, la suite a été plus compliqué. J’ai d’ailleurs fini par changer de moto-école après l’obtention du plateau. Ma deuxième moto-école a été très salutaire pour moi car elle a pu reprendre beaucoup de choses qui n’avaient pas été expliquées. Ils se demandaient même comment j’avais réussi à avoir mon plateau !
J’ai eu quelques chutes en moto-école. Aujourd’hui encore, ce qui n’est pas mon point fort, c’est la gestion de l’équilibre : le poids de ma moto à basse vitesse ne me met pas complètement à l’aise. Mais il paraît que nous, les filles, on a cette tendance à douter !
J’ai validé mon permis en 2013. Depuis, je roule environ 24.000 km par an, des trajets pour aller au travail quelquefois, mais le plus souvent, c’est pour le plaisir, le week-end ou pendant des petits séjours, je me balade !
Celui qui m’a le plus marquée, c’est le week-end Montagne que nous avons fait avec la CASIM 33 l’an dernier… que de sensations !
J’ai d’abord eu un 600 Hornet qui était bien pour la « mania’ » et les petites routes, mais comme nous roulons beaucoup, il me fallait une moto plus confortable, plus protectrice et plus stable, d’où mon choix du VFR 800.
Certes, elle est plus lourde, mais parce que je suis plus expérimentée et grâce aux exercices de la CASIM, ça me pose pas tant de souci.
Mon prochain objectif : la Corse… pour les paysages et les routes amusantes !
2. Pourquoi es-tu venue à la Casim ?
Juste après mon permis, je cherchais des trucs et astuces pour me perfectionner et j’ai découvert le site Moto Passion Securité (http://moto-securite.fr/) écrit par un certain FlatFab qui m’a permis
d’apprendre beaucoup de théorie.
Alors quand j’ai su (par une certaine Griselda rencontrée grâce au rassemblement Toutes En Moto) qu’il œuvrait pour la CASIM 33, j’ai pas hésité à m’inscrire et ce, même si c’est un peu loin de chez moi : je sentais que j’avais urgemment besoin de plus d’apprentissage pratique !
3. Que t’a t’elle apportée ?
Une meilleure maîtrise de ma machine. J’ai aussi compris que cette aisance au guidon passait par la connaissance de moi-même. Grâce aux diverses activités (montagne, trial, ateliers…), savoir jusqu’où je suis capable d’aller me permet une meilleure confiance en moi. Connaître ses limites est
un premier pas pour plus de sécurité, non ?
4. Si tu es une ancienne : pourquoi te réinscrire ?
Je pense qu’il est important de promouvoir cette association parce que la conduite moto nécessite un perfectionnement constant et régulier et que c’est exactement ce qu’elle propose.
Je ressens le besoin de continuer de me perfectionner parce qu’on n’a jamais vraiment fini d’apprendre. En plus, j’ai changé de moto il y a juste un an, alors refaire les exercices avec cette nouvelle machine m’aide à mieux la prendre en main. C’est important !
Pour qu’un jour je n’aie plus besoin de mon mari pour déplacer ma moto ! Et rouler dans les cailloux sans appréhension ! Parole de fille !