1)Ton parcours motard ?
Année de permis : 2012, comme la fin du monde!
Mais je n’ai que 3 ans d’expérience sur ma « belle » bécane (belle quand elle est propre, donc rarement car j’ai une veine d’enfer avec la pluie, avec les chutes aussi…). Je dois en être à 20 000 kilomètres parcourus. Je roule tous les jours quand j’ai une distance raisonnable à faire (ça use trop la batterie sinon), par tous les temps et toutes les températures (j’ai tout de même une préférence pour celles entre 12 et 27°C).
J’ai eu trois frayeurs, 2 avec des conducteurs en voiture pas très ouverts d’esprit et une dame, piétonne: on a voulu me mettre dans le fossé! Le premier, à force de me coller au c.., je l’ai insulté alors il m’a doublé en freinant devant moi, j’étais aussi en tort, j’ai bien appris… Le second a tenté de me pousser, vraiment! Je n’ai toujours pas compris pourquoi ???
Pour la mamie c’était en 2013, il faisait beau, je sortais du boulot en plein centre-ville de Libourne. J’arrive sur un passage piéton, personne, très bien… Et là, il me semble que c’était une vieille, je ne me souviens plus très bien, qui débarque entre deux voitures stationnées et qui se jette sous mes roues. Ah! Bravo! Moi j’empoigne mes leviers (tous XD) et voilà que ma roue arrière décide de bloquer (forcément j’étais sur les bandes blanches du passage piéton). J’étais beaucoup moins inquiète que la petite vieille qui était restée bloquée au milieu de la route. Ma moto a louvoyé environ 3 fois avant que je puisse la stabiliser et l’arrêter sans me vautrer, et c’est là qu’on se rend compte que les freinages glissades prennent beaucoup plus de place que les freinages réussis. Vive la Casim qui m’a appris à gérer!
Et première chute en circulation fin août 2015, flaque de gasoil en plein rond point! Impossible à éviter, même si je l’avais vu de loin… Conclusion, si jamais ça vous arrive, prenez la sortie du rond point qui vous permet de rouler dessus sans pencher la moto, quitte à devoir faire un demi-tour plus loin…
On ne peut pas dire que je suis une brute avec ma bécane, je suis les limitations de vitesse. Quand je remonte les files où il faut gérer sa propre conduite et celles des autres, et comme au delà de 50km/h je trouve ça trop dangereux, je ne le fais pas. Du coup souvent je me pousse pour les autres.
Le plus long voyage que j’ai fais, c’était jusqu’à Thiviers et j’ai découvert ce jour là que les selles conforts c’était pas négligeable 😉
En projet la Hollande 🙂 va falloir équiper ma bécane comme il faut d’ici là!
2) Pourquoi es-tu venue à la CASIM?
J’ai connu la CASIM par Alex, mon compagnon, qui l’a trouvé sur un forum.
Je suis venue à la CASIM alors que je n’avais pas encore mon Fazer parce que je voulais apprendre des choses en plus.
J’ai encore bien des choses à apprendre et elle peut me permettre ça car elle a pas mal de bons formateurs et une piste bien fichue. C’est quand même pas mal. Et petit plus pour ceux qui aiment les balades, c’est possible !
3) Que t’a-t-elle apportée?
Au bout de 8 mois de CASIM j’ai enfin eu mon Fazer et là j’ai encore plus appris, en particulier le freinage (sans ABS bien sur). Elle m’a appris à être plus à l’aise sur ma moto en toute circonstance, ça peut être vital. Maintenant elle m’apporte plus, voire plus bas 😉
4) Tu es une « ancienne »: pourquoi te ré-inscrire?
Parce qu’une année, ce n’est qu’une mise en jambe. Il faut se laisser le temps de progresser et d’assimiler et chaque année, on voit les choses différemment…
5) Tu es une Animatrice: pourquoi t’investir dans cette asso?
Pour de nombreuses raisons. La première c’est que j’ai encore des choses à apprendre. Et que d’essayer de transmettre, ça motive autrement à travailler soi-même. Ensuite, parce que l’association m’a appris beaucoup et que j’ai envie de la faire continuer à vivre et ça soulage les formateurs. Enfin, parce que c’est aussi quelque chose qui me rapproche de mon projet pro (moniteur deux roues).