Ton parcours motard ?
Mon Mari passe son permis en 2003. Quand il part en balade, comme nous avons deux enfants, je reste à la maison. C’est alors que l’idée d’avoir un 125 née : nous pourrons partager ce plaisir en famille. Mais rapidement le 125 YBR ne suffit pas, je me rends compte que je ne m’y trouve pas en sécurité : le manque de puissance et de poids de la machine, comme « à la merci » de ce qui m’entoure. Je décide de passer le permis gros cube en 2007 mais c’est pour moi très difficile. Nombre de fois j’ai eu le sentiment que c’était purement infaisable. Finalement j’ai obtenu mon plateau, certes au deuxième passage mais avec 4 A et la circu’ du premier coup.
J’ai d’abord eu un GSE500, puis un ER6 et à présent à nouveau un GSE500 mais même si l’ER6 était trop haut je crois que je m’y sentais plus à l’aise. Me sentant pas si à l’aise, je roule peu, à peine 1000KM/an peut être et serais tentée d’arrêter. Mon Mari m’encourage plutôt à changer de moto, à voir…
Je n’ai pas eu de vilain accident, seulement des chutes à l’arrêt mais quand même il faut dire que le trottoir qui se déplace c’est pas du jeu ! Ce qui reste difficile c’est de ressentir le besoin de tout calculer en permanence, surtout où m’arrêter pour repartir sans encombre.
J’ai déjà fait quelques week end dans les départements limitrophes, maxi 350km/jour.
J’ai un rêve : la Corse en moto… en tant que pilote cette fois, simplement m’en sentir capable.
Pourquoi es-tu venu(e) à la Casim ?
Mon manque de confiance, cumulé à l’accident de mon mari dont j’ai été témoin car je le suivais, me pousserais à arrêter mais je sens que mon mari serait déçu. Alors j’ai cherché du perfectionnement et sur le net, j’ai trouvé le site de la CASIM. Puis j’en ai entendu parlé par des CASIMirs. Alors quand ma copine, Michèle, m’a annoncé qu’elle s’y inscrivait, je me suis dit que ça faisait trop de signe pour les ignorer. C’était décidé, j’irais aussi. Cerise sur le gâteau : mon Mari a décidé de m’y accompagner également, alors là je n’aurait plus eu d’excuse !
Je suis venue cherché d’abord du partage d’expérience et des astuces pour espérer reprendre confiance.
Que t’a t’elle apportée ?
En seulement quelques mois que j’y vais j’ai été très étonnée parce que si j’y ai trouvé ces échanges riches avec les Formateurs et les Adhérents, je ne m’attendais pas à y trouver des ateliers théoriques et pratiques aussi poussés, d’une si grande qualité. Je commence déjà à me sentir mieux sur ma moto et me dis que mon rêve pourrait être atteignable.