1. Ton parcours motard ?

Au départ, je n’aurais jamais envisagé me mettre à la moto et encore moins passer le permis gros cube, surtout que j’ai une vie familiale bien remplie, avec trois enfants dont un qui souffre de handicap. Mais c’était sans compter mon mari motard ! J’aimais beaucoup être sa passagère… quand c’était possible.

Mon mari m’a dit un jour qu’il était vraiment râlant de devoir toujours choisir entre partager ses balades avec notre enfant ou avec moi. La bonne solution serait alors que je prenne le guidon pour partager cette passion en famille.

J’ai d’abord eu un scooter à trois roues 125 en 2013, mais je n’ai pas aimé du tout : trop de poids et le « 3 roues » n’offre pas tellement plus de stabilité, contrairement à ce qu’on pourrait croire.

J’ai ensuite eu un scooter 100 cc (deux roues et non trois), c’était mieux parce que

plus léger, mais son manque de puissance, surtout sur voie rapide, ne me mettait pas en confiance.

Je craignais d’avoir du mal à passer les vitesses, mais quand j’ai pu essayer à la moto-école, je me suis rendu compte que ce n’était pas compliqué du tout. J’ai alors pris le CBF 125 avec lequel je roule depuis. J’ai dû parcourir environ 5.000 kilomètres jusqu’à présent.

Le passage des vitesses n’étant plus un frein pour moi, pour pouvoir mieux suivre mon mari et nos amis en balade, je suis en train de passer le permis gros cube : qui l’eut cru ?!

Pour l’instant, ce n’est pas très facile, mais je m’accroche.

A mes débuts, je suis tombée. Une pluie battante, j’arrive dans un rond point trop vite à mon goût, je freine de l’avant et me retrouve par terre. Une autre fois, je m’arrête pour laisser passer des gens sur un passage piéton, mais sur route détrempée, je démarre un peu trop brusquement sans doute et surtout sur le marquage au sol : j’ai fait une belle glissade et une entorse.

Du fait de mon travail à mon domicile, je suis une « motarde du dimanche », c’est le seul jour ou je peux rouler. En général on fait des balades de 100 à 200 kilomètres.

Ce qui m’inquiète encore beaucoup, c’est de pencher ma moto dans les virages et les rond-points. Curieusement, ça m’impressionne plus de pencher ma 125 que le gros cube de la moto-école. Le faible poids de ma machine me donne l’impression qu’elle pourrait vite se retrouver par terre, qu’elle pourrait vite « trop pencher ».

Mon rêve, après l’obtention du permis, serait la Corse et l’Espagne sur la HD 883 qui m’attend dans le garage.

2. Pourquoi es-tu venue à la Casim ?

Ma « collègue » Griselda (nous faisons le même métier, nous sommes rencontrées lors d’une formation continue) m’a parlé de la CASIM 33, alors j’en suis les activités sur la page Facebook. J’étais impatiente d’avoir mon permis pour rejoindre cette chouette association : je ne savais pas que c’était possible avec mon 125 ! C’est dommage parce que j’aurais pu venir avant, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.

J’attends de ces journées de m’aider à mieux négocier mes virages et aussi apprendre de l’expérience des autres.

J’aimerais savoir porter un passager car dans l’immédiat, j’en suis incapable, du moins ça me fait peur.

3. Que t’a t’elle apportée ?

Je n’en suis qu’au tout début, mais j’ai déjà mieux compris la position sur ma moto. Quelque chose me dit que ça pourrait m’aider dans l’obtention de mon permis… L’échange d’expérience me permet de mieux intégrer certains risques et donc d’apprendre l’art de l’anticipation.

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