1) Ton parcours motard ?
Tout jeune je n’hésitais pas à partir dans les Pyrénées… en Spéciale Moto Bécane (en Mobylette!). Par la N.10 c’était une balade de 5 heures pour atteindre mon but. Ce sont les copains motards qui m’ont dit qu’il était temps de passer le permis gros cube. En 1979, je me lance et fort de mon expérience, ce n’est pas très compliqué pour moi. Je le passe grâce à un stage de 5 jours.
Première machine, celle la plus fréquente en moto école à ce moment là : un 350 CB de chez Honda, la K5.
Par ailleurs on m’appelle « Jo-la-bidouille » parce que je passe mon temps à démonter, améliorer, remonter des moteurs. Un jour, alors que je venais de régler « l’avance » un peu trop pointue d’un moteur, le copain veut l’essayer et se retrouve en marche arrière ! S’en est suivi quelques tranches de rigolades où nous testions nos capacités à maîtriser l’engin à reculons !
Un an plus tard j’opte pour la 500 CX avec laquelle je suis parti jusqu’à Cadix avec comme passagère celle qui était ma petite copine et allait devenir ma femme (L, CASIMirette aussi aujourd’hui). C’est mon voyage le plus marquant parce que c’était le premier, c’était un long périple avec beaucoup de dépaysement.
Puis j’ai eu une première d’une longue série de 1100 XS. J’ai beaucoup aimé cette machine c’est pourquoi j’y suis souvent revenu !
J’ai fais une pause moto au profit de ma vie de Papa durant 4 ans avant de reprendre une nouvelle 1100 XS que j’ai gardé 3 ans.
Puis j’ai à nouveau arrêté la moto pendant 10 ans.
C’est après mon divorce que je me suis remis aux 2 roues, d’abord avec un 650 BMW série 6. J’ai refait entièrement son moteur. Ça m’a beaucoup amusé, c’était un vrai jeu de Mécano. Puis je l’ai attelé d’un side pour me permettre de partager la moto avec mes 2 enfants.
Au bout d’un an et demi j’ai repris un 1100 XS, toujours en l’attelant de mon side. Mais j’ai fini par exploser le moteur sur l’autoroute… il n’a pas supporté une vitesse légèrement au-dessus de sa norme. Pourtant j’ai adoré ce modèle de machine qui avait un moteur fabuleux… bien que le cadre ne le suivait pas toujours, il avait tendance à saucissonner !
Puis j’ai eu un 900 XJ pendant 2 ans.
J’ai interrompu la moto durant 5 ans et y suis revenu avec un 500 Aprila (un Scooter), que je n’ai pas du tout aimé. Je l’ai trouvé très inconfortable, très raide.
Au bout de 2 ans je l’ai remplacé par un 800 Pacifique Coast, surnommé le « tupperware ». Je l’ai gardé 2 ans aussi. Puis avec la 1300 FJR. Et depuis très peu de temps j’ai opté pour un TIGER 800.
Des blagues ? Oui, bien sur mais rien de grave.
Une fois j’ai glissé dans un rond point à cause du gasoil : imparable !
Une autre fois, c’était avec la 500 CX, une 4 L devant moi pile sans prévenir, je fais un évitement mais la sacoche de la CX s’enfonce dans la voiture. La sacoche n’a rien eu mais la 4 L …
J’adorerais pouvoir faire le tour de l’Irlande en moto : pour les paysages mais aussi pour les Irlandais car je suis certains que nous avons beaucoup à partager.
2) Pourquoi es-tu venu(e) à la Casim ?
Une Amie m’a inscrit d’office à la journée porte-ouverte/inscription, en même temps qu’elle et son Mari.
Dès cette première journée j’ai pu constater mes lacunes et été convaincu que j’avais besoin d’une remise à niveau.
Mais il ne faut pas croire que c’est simple d’enlever les mauvaises habitudes d’un vieux dinosaure ! Encore faut-il accepter cette idée, je reconnais que je suis un peu têtu et même râleur!
3) Que t’a t’elle apportée ?
L’extrême gentillesse des Encadrants ont eu raison de mes barrières. Notamment lors du week end « 1000 virages », Nicolas B qui roulait derrière moi a su, avec toute sa bienveillance, me faire accepter de faire les efforts nécessaires pour modifier ma conduite et je l’en remercie ici !
Grâce à cette première saison de CASIM j’ai pu acquérir plus de dextérité avec ma machine.
Mais aussi me rendre compte qu’il fallait sûrement changer de moto, une moto moins lourde serait sans doute mieux. C’est ainsi que je suis passé de la 1300 FJR à la TIGER 800.
4) Pourquoi te réinscrire ?
Pour continuer de progresser parce que j’ai encore à apprendre.
J’aimerais aussi pouvoir passer le VISA 2, pour renvoyer l’ascenseur à nos Encadrants qui nous donnent tant. Pourquoi pas, un jour, devenir Aide-Animateur, pour soutenir, partager leur tache.