Portrait 2,0 de Nicolas Pl., CAMABC 2018, qui roule en Suzuki 650 Bandit
1. Ton parcours motard ?
La moto d’abord c’était un grand rêve : « un jour, j’en conduirai une! »
Mais je crois qu’au début, cela ressemblait plus à une idée entre potes de vouloir passer notre permis moto plutôt que de ma propre envie. Et comme pour un marin et la mer quand la moto vous prend, c’est pour la vie.
Cela fut assez difficile pour moi de passer le permis, surtout le plateau. Mais qui a bien pu inventer cette épreuve?!?
Il faut dire que je n’étais pas très doué sans parler du stress, j’ai dû m’y reprendre à trois fois avant de décrocher le Graal. Puis la conduite, que dire de plus qu’à première vue, c’est une simple formalité si l’on sait éviter les pièges.
Depuis que j’ai le permis, nous avons pu apprécier les plaisirs de le conduite tout d’abord sur nos magnifiques routes bretonnes. Avec nos virages et nos jolis paysages. Oui, pour ceux qui ne le savent pas, je roule principalement en duo. Déjà le plaisir de partager ces bons moments.
Puis nous sommes arrivés en Gironde il y a 5 ans et nous avons découvert les belles balades dans les vignes et les virages landais.
Mais nous avons aussi découvert ce que c’est que de conduire en ville, la rocade bordelaise, tant de pièges à savoir éviter et surtout à anticiper. Ce qui m’a rapidement conduit à contacter la CASIM.
2. Pourquoi es-tu venu à la CASIM ?
Ah, la CASIM !
Je dois remercier deux amis: ils avaient la passion de la moto et portaient un grand intérêt à notre association. Mais je ne saisissais pas encore l’importance de l’apprentissage que pouvait m’apporter la CASIM. Ils m’avaient dit «Viens à la 22, tu vas voir, tu vas gagner en assurance grâce à la mania’ et tu vas apprendre plein de trucs».
Mais je n’avais jamais osé sauter le pas.
Comme je le disais précédemment la métropole bordelaise nous réserve beaucoup de danger et je ne me considère pas non plus comme un « pilote », c’est donc tout naturellement que j’ai voulu pousser les portes de la CASIM33.
3. Que t’a-t-elle apporté ?
Ce qu’ elle m’a apporté… tant de bonnes choses.
De bonnes rencontres car la CASIM, c’est avant tout un groupe de personnes partageant la même passion, les mêmes envies et la même motivation pour progresser sur sa moto.
Dernièrement, elle m’a également apporté du soutien suite à mon problème de santé et je suis sûr que je ne serais pas remonté aussi vite si je n’avais pas eu autant la motivation de revenir.
Du point de vue de la conduite, je n’ai j’aimais fait autant de kilomètres que depuis que je suis CASIMir. Que ce soit avec la commission Loisirs ou personnellement.
Ce qui est sûr, c’est que je ne roule plus pareil. J’ai vraiment la sensation de rouler en sécurité grâce à l’expérience de route et à nos exercices de maniabilité.
4. Pourquoi te ré-inscrire ?
CASIMir un jour, CASIMir…
5. Tu as une passagère, quelles remarques depuis que tu es CASIMir ?
Ma passagère je crois que je lui dois une certaine admiration car elle supporte nos balades très matinales sans pouvoir profiter de sa grasse matinée.
Et elle fait vraiment partie de mon épanouissement sur la moto.
Le fait d’être à la CASIM lui a aussi permis à elle de mieux appréhender la route et ses virages. Car elle a ressenti que j’étais plus sûr de moi qu’avant et ça lui a permis de se détendre et profiter.
Nous avons donc pu envisager les grandes distances.
L’année passée, nous sommes partis à deux motos en duo, direction les Bardenas. Une magnifique aventure où nous avons pu profiter des paysages grandioses que nous réserve cette jolie région. Nous en gardons un très très bon souvenir. Et nous avons hâte de repartir à l’aventure à deux ou plus.
Je crois que lorsque l’on roule en duo, nous avons vraiment un sentiment maintenant de plaisir partagé.
6. Pourquoi t’investir dans cette asso’ ?
Ha, dure question… je crois que c’est venu naturellement.
Dès ma première année, j’ai été conquis par les cours et j’ai tout de suite souhaité aider, alors même que je ne savais pas trop quoi faire.
Je me suis donc proposé pour rejoindre le bureau et la commission Loisirs.
Et regardez où cela m’a mené !
En trois ans, j’ai eu mes Visa 1 & 2. Et cette année, malgré un petit manque d’entraînement j’ai réussi à obtenir mon CAMABC (diplôme nationale pour devenir Moniteur Bénévole CASIM).
Après trois ans, me voilà moniteur, je crois que c’est encore une nouvelle aventure que de transmettre aux autres ce que des bénévoles ont bien voulu généreusement nous apprendre.
Je tiens à remercier l’ensemble des moniteurs et aides-moniteurs pour tout ce qu’ils m’ont apporté sur le plan motard et personnel.